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Episodes 130 à 134 du « Journal d’un copiste » de François Szabowski

Suite de la publication en feuilleton du « Journal d’un copiste » de François Szabowski, dont les 180 premiers épisodes ont été édités par les Editions Aux forges de Vulcain sous le titre de « Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent ».

[Chaque lundi, retrouvez cinq nouveaux épisodes du Journal d’un copiste de François Szabowski, dont les 180 premiers épisodes sont rassemblés dans Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent, disponible ici.]

RAPPEL DES ÉPISODES PRÉCÉDENTS (120-129) :

CLÉMENCE EN RECOURANT À UNE DUPERIE IMMONDE RÉUSSIT FINALEMENT À TROUVER UN APPARTEMENT À PARIS JUSTE AVANT LE DÉBUT DE SON NOUVEAU TRAVAIL. SOUS PRÉTEXTE QUE TROIS HEURES DE TRAJET QUOTIDIEN LA FATIGUENT, ELLE NOUS OBLIGE À DÉMÉNAGER DANS L’URGENCE AVEC UNE ÉQUIPE COMPOSÉE EN PARTIE D’HANDICAPÉS MENTAUX. L’APPARTEMENT TANT VANTÉ SE RÉVÈLE ÊTRE UN MISÉRABLE TAUDIS GRAND COMME UNE BOÎTE DE SARDINES, ET BAIGNÉ PAR LA LUMIÈRE D’UN VASISTAS. L’ENDROIT, QUI PLUS EST, EST ENCORE ENCOMBRÉ DE CARTONS ET TRÈS DIFFICILE À VIVRE, AUSSI JE PASSE LE PLUS CLAIR DE MON TEMPS ALLONGÉ SUR LE SOL. CLÉMENCE A PAR AILLEURS ESSAYÉ D’ÉTOUFFER LE CHAT ROGER SOUS UN MATELAS, MAIS JE L’AI SAUVÉ ET PROTÉGÉ DES ATTAQUES DE LA PROPRIÉTAIRE QUI HAIT CES ANIMAUX ET A DÉJÀ TENTÉ DE FAIRE IRRUPTION DANS L’APPARTEMENT. J’AI ÉTÉ GRAVEMENT BLESSÉ AU VENTRE DANS L’ASSAUT, MAIS JE SAIS QUE CE N’EST LÀ QUE LE DÉBUT D’UNE LONGUE SÉRIE DE SOUFFRANCES ET JE GARDE MON CALME.

130. Parmi les chagrins dont notre vie est tissée, luit toujours, à un moment donné, un éclair de joie

Je fais tout bien entendu pour le protéger, mais c’est un fait que je ne peux pas être sans cesse à ses trousses, et comme Clémence de son côté est sur le qui-vive, le chat Roger vit actuellement des moments bien difficiles. Clémence ayant en effet mis à exécution son infâme projet d’oppression du félin, elle inflige au chat terrorisé de longues séances de douche au moindre miaulement, et l’animal jette des regards éperdus dans la pièce depuis le refuge que je lui ai installé dans un cageot en haut de la bibliothèque. L’appartement est certes à peu près rangé maintenant et il a donc une plus grande liberté de mouvement, mais ces scènes de cruauté gratuites me déchirent le cœur et blessent mes sentiments de chrétien. N’y tenant plus, j’ai rappelé à Clémence que nous étions le 25, que Noël était un jour de fête pour les enfants et les êtres faibles, qui devait être considéré comme une période de trêve, et que le chat Roger, eu égard au bouleversement psychologique que représentait pour lui le déménagement à Paris, avait droit pour l’occasion à un peu de tendresse et de réconfort. Elle a accueilli ma proposition avec un sourire triste et nous avons allumé quelques lampions autour d’un ficus nain, au pied duquel j’ai disposé pour l’animal toute une série de présents sous forme de boulettes et autres ficelles ludiques que j’avais enrobées de tranches de saumon en guise de papier cadeau. Nous avons fait jouer des chants de Noël sur le poste à disques laser et en baissant les lumières nous avions vraiment l’impression de nous trouver au berceau du Christ. L’animal bien que craintif a exécuté une danse de la joie autour des boulettes avant de s’assoupir d’un sommeil repu, et de mon côté, même si le champagne était tiède, j’étais heureux de pouvoir offrir au félin un petit rayon de soleil au milieu des ténèbres de sa nouvelle vie parisienne. Seule Clémence est restée morose, arborant un sourire fébrile pendant l’ouverture des cadeaux, avant de carrément fondre en larmes à l’issue de la cérémonie, alors que Roger rejoignait sa couche en se pourléchant les babines au son des chants, que j’accompagnais en tapant dans mes mains. Il a fallu que je la réconforte elle aussi, je lui ai dit que je comprenais qu’elle était triste mais que ce n’était pas une raison, sous prétexte que ses filles étaient mortes, de renoncer à offrir du bonheur à ceux qui étaient encore en vie, et que d’une certaine façon, on pouvait dire que c’était aussi un peu en l’honneur de ses filles que nous avions communié ensemble pour cette fête de la nativité. Elle en a convenu dans un sanglot, et j’ai rempli mon verre à ras bord pour terminer la bouteille tandis que Clémence, fatiguée par sa semaine, posait sa tête contre mon épaule, et fermait les yeux pour se détendre enfin.

131. Un homme sans cerveau ne vaut guère plus qu’un bout de bois

Clémence a repris le travail et la trêve est finie. Je suis à nouveau seul, enfermé dans la boîte à chaussures de notre appartement. Je n’ai pas encore trouvé les forces morales de sortir du logement pour affronter la ville, aussi je passe mes journées à la fenêtre à surveiller la rue en soulevant le voilage, assis sur un tabouret, une bière à la main et le chat Roger sur mes genoux. J’observe le terrain, les rues, portes, issues de même que les embûches possibles, j’observe la population et le mouvement de la foule, j’ai de petites jumelles qui me permettent de voir exactement ce qui se trame en bas et de discerner peu à peu les alliances sur lesquelles repose la vie du quartier. Il semble évident que les clients du Pressing Nord ne fraient pas avec ceux de la laverie un peu plus bas, et qu’en revanche ce sont les mêmes clients qu’on retrouve au Bombay, à la boutique de téléphonie, et à l’épicerie d’en face. Tandis que le public du Vésuve, lui, rôde plutôt autour de l’épicerie qui se trouve à côté de la boutique de téléphonie. Cela occasionne beaucoup de mouvements de foule et d’entrelacs pas toujours faciles à distinguer, et ce d’autant plus que nous habitons dans les environs de la grande gare ferroviaire du nord de la ville, qui draine toute une foule de voyageurs, d’un autre type de population, reconnaissable à ses valises à roulettes, bonnets de couleur vive et autres doudounes, de même qu’à l’aspect européen de son faciès auquel il ne faut pas non plus s’arrêter, car j’ai déjà noté des dizaines et des dizaines de cas particuliers qui rendent peu fiable toute catégorisation systématique. Je dois cependant observer que la rue, sinon le quartier, semble peuplé majoritairement d’Indiens d’Inde – par opposition aux Indiens d’Amérique, qui eux ont quelque chose de plus asiatique dans le visage (yeux bridés, etc.), quand les Indiens d’Inde eux sont mats de peau, à l’instar des Africains par exemple. C’est une population apparemment paisible, indéniablement grégaire, mais pourtant exempte de toute vulgarité, puisque les événements de la rue, tels qu’accrochages automobiles houleux, intervention des secours à l’occasion de syncopes, et autres échauffourées d’ivrognes sur la voie publique, qui dans toutes les villes que j’ai connues provoquent généralement de grands attroupements de badauds enthousiastes, déplaisent énormément aux Indiens, qui ne manquent pas de se disperser au pas de course au moindre événement d’importance, et ne viennent reprendre leur poste sur le trottoir qu’une fois que la maréchaussée a complètement rétabli l’ordre et s’est éloignée. Population digne de respect, donc, même si évidemment ces attroupements d’hommes taciturnes occupant souvent la largeur entière du trottoir ne sont pas sans éveiller chez moi une légitime méfiance, que partage le chat Roger, qui ronronne d’aise sitôt que je quitte la fenêtre à l’issue de la séance d’observation du matin, et passe à la seconde phase de la journée qui débute à 13 heures après le déjeuner, à savoir le repos, que je goûte allongé dans le lit, la couette remontée jusqu’au front.

132. Une bonne histoire vaut mieux qu’une vieille trompette

Aujourd’hui, Clémence à son retour m’a trouvé assoupi au pied de la fenêtre, et s’est montrée inquiète de me voir si peu sortir. Elle avait par ailleurs croisé la propriétaire dans l’escalier, et avait été très étonnée de l’entendre se répandre en larmoiements au sujet de mes problèmes de mutisme, et exprimer à Clémence sa sincère admiration pour le dévouement avec lequel elle prenait ainsi à sa charge un infirme adulte. Les gens de nos jours reléguaient volontiers les handicapés à l’hospice et le comportement de Clémence était un exemple, elle lui avait posé toute une série de questions auxquelles Clémence n’avait pas su quoi répondre, elle avait réussi à s’en sortir en prétextant des maux de ventre, mais elle ne comprenait pas ce qui avait bien pu se passer pour que la propriétaire en soit venue à formuler des pensées aussi curieuses. Je lui ai répondu sèchement que cela ne la regardait pas, que c’était un problème entre la propriétaire et moi et que j’avais le droit d’avoir mon petit jardin secret. Je lui ai rappelé qu’après tout nous n’étions pas mariés et que la loi m’autorisait parfaitement à avoir des aventures. La propriétaire était encore une très belle femme en dépit de son âge avancé, et j’étais libre, pour parvenir à mes fins avec une femme, d’user des stratagèmes amoureux que je jugeais bons – fût-ce en feignant le mutisme, afin d’attendrir une vieille femme elle-même diminuée par les ans et une poitrine opulente qui rendait ses déplacements difficiles. Clémence est restée saisie par l’hilarité pendant une longue minute, puis, reprenant péniblement son souffle, m’a pris dans ses bras et m’a caressé les cheveux d’un geste tendre, en me disant qu’il serait bon malgré tout que je m’aère un peu, que je sorte, ne serait-ce qu’au café d’en bas. Le quartier était certes bigarré, mais à vrai dire très tranquille, et je ne pouvais pas passer toutes mes journées enfermé – que ce soit ici ou chez la propriétaire, a-t-elle ajouté en pouffant, avant de sombrer dans une nouvelle crise de rire. J’ai hoché la tête d’un air las, Clémence m’a regardé en souriant et m’a remercié que je fasse autant d’efforts pour la faire rire. Elle a baissé les yeux et m’a dit que la douleur était là, sans cesse au creux de sa poitrine, mais que ma présence lui faisait un bien fou et qu’elle ne savait pas comment elle ferait si je n’étais pas là. Elle a pleuré encore un peu après le repas, puis la fatigue l’a terrassée et elle s’est endormie dans mes bras, où elle a passé la nuit blottie étroitement contre moi.

133. Le temps donné à la rancœur est perdu pour l’action

J’ai suivi aujourd’hui le conseil de Clémence et je suis allé au café du coin de la rue, muni de mon manche à balai. J’étais sur le qui-vive, je n’ai pas lâché une seule seconde mon balai que je maintenais d’une main contre le comptoir pendant que je buvais de l’autre mes consommations, et l’expérience s’est révélée concluante, puisque je n’ai pas été victime de la moindre attaque, et ai même lié conversation avec plusieurs clients, ainsi qu’avec le serveur – un grand gaillard en livrée d’une soixantaine d’années, sec, voûté, à la voix cassée, qui à l’instar des clients s’est montré très intéressé par mon arme de poing. Je leur ai expliqué d’un air détaché que j’avais beaucoup d’ennemis et qu’on n’était jamais assez prudent, surtout dans une grande ville comme Paris, et j’ai ajouté, afin de décourager les éventuels agresseurs, que l’instrument à vrai dire était plus dissuasif qu’autre chose, puisqu’en réalité je pratiquais tous les arts martiaux et étais parfaitement capable de me défendre à la seule force de mes poings, faisant le récit des multiples épisodes de mon enfance où dans ma province reculée j’avais été régulièrement amené à me battre contre des ours. Je me suis attiré ainsi de vives sympathies, sans doute mêlées de crainte, et me suis fait offrir plusieurs consommations gratuites, que je n’ai pas refusées. Je suis rentré à l’appartement en fin de journée, peu avant le retour de Clémence, qui a justifié son retard inhabituel en m’expliquant qu’elle avait bu un verre avec Agathe à la sortie du boulot, j’ai fait Ah bon ? en relevant la tête et je lui ai demandé comment elle allait et pourquoi elle ne l’avait pas invitée à dîner mais Clémence ne s’est pas étendue et est passée très rapidement au récit détaillé de sa journée de travail, qui m’a assommé et que j’ai écouté d’un air distrait en découpant des rondelles de saucisson que je lui tendais sans un mot pendant qu’elle continuait à parler, et qui malheureusement n’interrompaient pas son récit. J’étais à vrai dire épuisé, et Clémence était en train de m’expliquer pourquoi le dossier de Monnier s’était retrouvé dans le bureau de Suave et pourquoi ce n’était donc pas de sa faute si l’affaire des tractopelles n’avait pas été réglée avant midi, quand je me suis assoupi le front sur la table, soulevé par de profonds ronflements de soulagement, après cette journée passée sur la brèche.

134. L’alcoolisme est un art de vivre

L’expérience d’hier m’a montré que ma corpulence, mon assurance naturelle et mon allure en général n’étaient pas sans effet sur les criminels de la ville, et que si je savais rester prudent, je n’étais pas moins bien armé qu’un autre pour tirer mon épingle du jeu dans la jungle urbaine. Je dois dire aussi que mon séjour prolongé dans le cagibi de l’appartement de Clémence n’a pas un bon effet sur mon moral, et comme par ailleurs notre réserve de bière était totalement épuisée, je suis sorti aujourd’hui en milieu de matinée, mon manche à balai sur l’épaule, dans une attitude plus décontractée, et j’ai commencé par faire une reconnaissance du côté de l’épicerie. L’endroit, dirigé là encore par des Indiens d’Inde, est fort étroit et j’ai dû garder le balai contre moi pour progresser entre les rayons. Un grand jeune homme se tenait debout devant les étagères des bières, un doigt posé sur ses lèvres, indécis, et j’ai dû patienter quelques instants le temps qu’il fasse son choix. Je l’ai retrouvé un peu plus loin dans le square derrière la gare, où j’avais pris place avec quelques boissons. Il avait ôté son manteau et se tenait droit sur ses jambes en simple maillot, les bras tendus, une bière dans chaque main, en train de se livrer à toute une série de gestes lents, déliés et circonspects semblables à une sorte de gymnastique exécutée au ralenti, il buvait une longue gorgée à chaque fois que ses mains parvenaient au niveau de sa bouche et murmurait à voix basse, comme en transe, les yeux écarquillés. Au bout d’une dizaine de minutes ses deux bières étaient vides, et il s’est couché sur le sol pour se livrer à quelques mouvements toniques de musculation, à base de flexions et d’abdominaux. Il a revêtu ensuite son manteau et s’est mis à déambuler dans le square, une autre bière à la main, tout en lisant à haute voix un livre qu’il tenait devant lui en marchant. Je n’ai pas cherché à en savoir davantage et je me suis installé sur un banc pour écrire, mon cahier sur mes genoux, le manche à balai fermement planté dans le sol et ma bière à mes pieds, pendant que le jeune homme continuait à aller et venir dans le square. Ce n’est qu’au bout d’une dizaine de minutes, en passant devant mon banc, qu’il a semblé faire attention à moi et je l’ai vu s’arrêter à mon niveau. Il avait refermé son livre et me regardait en haussant les sourcils, le sourire aux lèvres. Je lui ai souri à mon tour, et il s’est avancé vers moi, intrigué, pour me demander ce que je faisais avec ce manche à balai – cela faisait quelques minutes qu’il m’observait, et pour tout m’avouer, mon comportement, en tout bien tout honneur, lui paraissait très étrange. Je lui ai répondu en riant que cela n’avait rien d’étrange, et que le manche à balai n’était qu’une arme de poing pour me défendre contre les attaques éventuelles, car Paris était une ville dangereuse et qu’il fallait toujours se tenir sur ses gardes. Il avait l’air très intéressé et je lui ai parlé de mon enfance passée dans la nature au milieu des ours, qui m’avait très tôt habitué au combat et à la ruse, ma vie de fait était une série d’aventures et de luttes incessantes, et j’avais cherché pendant de longues années à percer en tant que copiste avant, récemment, de me réorienter vers une carrière d’écrivain. Il s’est tapé sur les cuisses et m’a dit que nous avions beaucoup de points communs, en m’expliquant qu’à la faveur d’un père directeur de lycée agricole et amateur de voyages il avait passé quant à lui une grande partie de sa vie dans les îles du Pacifique, et que par ailleurs il exerçait lui aussi le métier d’artiste, à ceci près qu’il n’était pas comme moi exclusivement spécialisé dans le roman, mais pratiquait également plusieurs autres arts. Toutes ces similitudes étaient effectivement étonnantes, et, en lui montrant le sac de bières que nous avions posé chacun de nous à nos pieds, j’ai ajouté d’une œillade que nos points communs ne s’arrêtaient pas là puisque je buvais moi aussi régulièrement de l’alcool, dans mon travail littéraire j’étais comme une véritable machine, un poids lourd qui, pour avancer, avait besoin d’un apport régulier de carburant et il m’a dit, l’air circonspect, en ouvrant une autre bière, que de son côté il n’avait pas vraiment besoin d’alcool. Il n’y avait recours principalement que le matin, lors de ses exercices, pour l’aider à « ouvrir son âme au monde », mais à vrai dire c’était pour lui quelque chose d’accessoire. D’ailleurs son corps de toute façon ne supportait pas l’alcool, et il ne pouvait pas boire plus de deux litres dans la journée sans se sentir malade. Il lui arrivait même de passer plusieurs jours sans boire la moindre goutte. J’ai hoché la tête, impressionné, et nous avons trinqué à nouveau. L’homme était certes loufoque mais sympathique, et j’étais heureux aussi d’avoir fait la connaissance d’un collègue, rompu au monde de l’art, qui allait sûrement m’être très précieux dans ma stratégie de conquête professionnelle. Nous avons donc cheminé gaiement jusqu’à la poubelle pour déposer nos canettes, il m’a dit qu’il venait tous les matins faire ses exercices spirituels dans le square et que je pouvais donc facilement le trouver, nous nous sommes salués avec componction et respect et je suis parti aussitôt à l’appartement, car Clémence revenait plus tôt du travail aujourd’hui et elle avait besoin de mon aide pour préparer la soirée du réveillon.

A SUIVRE…

La suite est ici.