Inscrivez-vous à notre newsletter
Aux forges de Vulcain » Nos collections » Fiction » Les majorettes, elles, savent parler d’amour
Loading

Les majorettes, elles, savent parler d’amour

De François Szabowski

Collection : Fiction


Résumé

Benoît Bonvin, jeune cadre dynamique (ou à peu près tout le contraire), quitte Paris, encore imbibé des alcools de la veille, pour se rendre à un repas de famille dans la paisible commune de Grandville. La grande fête, minutieusement organisée par sa mère, est mise en péril quand la sœur de Benoît, Nathalie, décide à la suite d’une dispute de s’enfermer dans sa chambre, et déclare ne jamais vouloir en sortir. L’évènement fait resurgir des histoires qu’on avait voulu oublier, les nerfs se tendent, les verres et les plats défilent (les verres surtout), et la situation devient rapidement ingérable. Au fil des pages se dévoilent l’hypocrisie, les vices, les difficultés à dire, et à se mouvoir au sein d’un groupe qui réunit des étrangers, et que l’on nomme par convention une famille.


Informations

  • Genre : Roman
  • 278 pages
  • Format : 13 x 20 cm
  • ISBN : 9782919176014
  • ISSN : 2101-7697
  • Date de parution : 01 Mars 2012
  • Illustration : Hector Olguin, porto 2010
  • Relecture : Francis Guévremont
  • Graphiste : Elena Vieillard

À propos de François Szabowski

François Szabowski est né en 1977. Né d’une mère russe et d’un père moustachu, il a travaillé comme fleuriste, menuisier, archiviste au service des Phares et Balises et aide à domicile auprès de personnes âgées, avant de se reconvertir dans l’écriture de romans.

Extrait

« Christiane avait monté quelques marches, mais très vite avait sombré dans l’abattement. Et si Nathalie ne voulait pas sortir ? Si elle refusait ? Christiane avait fermé les yeux et s’était recroquevillée lentement contre le mur. Elle ne sortirait pas. Elle refuserait de sortir. Le repas, les retrouvailles, tout ça, tout était foutu. Il allait falloir sauver la face, on en était là. Trouver une raison, expliquer cette absence aux invités sans qu’ils se doutent de rien. Dire qu’elle était tombée malade ? Paul-Marie s’empresserait d’aller l’ausculter, et il faudrait alors inventer une autre histoire pour expliquer pourquoi la porte était fermée. Dire qu’elle n’était pas là ? Qu’elle était morte ? Oui, peut-être. »