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La presse en parle

Larrons

De Francois Esperet

Collection : Fiction

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« […] Chercheur passionné d’incarnation, François Esperet organise ses lignes comme un filtre à lumière, un store vénitien : à travers les sombres et souvent pathético-poétiques péripéties de ses personnages, il laisse apercevoir une lumière qui ne se laissait pas attendre…. Dans une ambiance de polar, cet homme de sécurité nous livre un chaos créateur et insolite où s’affrontent Dieu et le diable sur le terrain des âmes. A lire Larrons, une délicate fascination pour les cœurs égarés se construit, un espoir se forme au cœur de la nuit épaisse, et ne reste…qu’à espérer…  » Natacha Polony, le 17 janvier 2012 sur son blog, « Éloge de la transmission ».

 » […] On aperçoit alors, dans la construction des chants de Larrons, une position théologique forte : le mal n’a pas d’incarnation propre, mais il produit par le relâchement des tissus du verbe ; c’est un verbe inversé, celui des auto-justifications interminables, des monologues orgueilleux et des bonnes intentions perverties en chaos. Le mal, enclave de liberté et de néant, s’inscrit comme un manque dans l’économie du chant. C’est un morceau de pâte sans levure empêché de grossir. Autour de lui, dans un incompréhensible élan de vie, le châtiment et le pardon gonflent. Les larrons se voient progressivement démunis de tout, mais la grâce est trouvée. Le plus souvent inaccessible, sa présence proche suffit pourtant à justifier la vie. »« Pour un art criminel chrétien », chronique d’Aurélien Bellanger parue sur le Ring le 26 janvier 2011.

« La comparaison avec Dylan s’impose d’autant plus que, de même que Dylan, dans Joey, où il contait la grandeur et la chute d’un caïd de la mafia new-yorkaise, Esperet a choisi pour personnages des membres du milieu d’aujourd’hui, des larrons ni bons ni mauvais, qui dealent, baisent, flambent, s’entre-tuent, tout en se rêvant, pour certains, en bons pères de famille. Le poème de François Esperet se déploie sur un peu plus de trois mille vers avec un naturel sans faille, une véritable puissance lyrique et narrative. » Christophe Mercier, « François Esperet : une découverte majeure. Un premier livre de poésie entre Dylan et Genet » in Les lettres françaises n°89 du 5 janvier 2012.

« […] S’arrêter, c’est mourir. Pas un obstacle dans cette prosodie en vers ne vient arrêter leur course. Un seul point, final. Vous ne les rattraperez pas, ils filent comme les éclairs des balles qu’ils tirent ou qui les cloueront à blanc. Eblouis, ravagés et ravis, vous sortirez à bout de souffle de cet œuvre de jeune prophète. Regardez, lisez et vous verrez la beauté bien au-delà d’elle-même. Et les Larrons enfin d’espérer. » (Jean-Pierre Bonthoux)

« […] La prose d’Esperet, tournoiement incessant d’un sentiment à l’autre, d’une pensée à l’autre, d’un geste à l’autre, se veut mimétique de ces subjectivités qui ont perdu le Nord de la lucidité. Mais, Virgile des boîtes de nuit remplies d’épaves, des banlieues saturées de sirènes de police, des chants d’amour entre camés, des Achilles à canons sciés, l’auteur confère à ces vies cette cohérence et surtout cette beauté de l’art qui les rend dignes, tout de même, d’avoir été vécues. Pour ces larrons, donc, au commencement du salut, le Verbe. » (Matthieu Niango, US Magazine, 7 avril 2011).

« […] Ce qui frappe dans ce poème, qui exige (soyons réalistes) un sacré brin de concentration, c’est la qualité du vocabulaire, sa richesse, sa pertinence. Il y a du Saint-John Perse dans Esperet. Ampleur, langueur, rigueur…. »(Philippe Chapleau, Ouest France, 2 juin 2011)

« François Esperet : un roman chants. François Esperet, qui publie un premier roman remarqué, Larrons, avec des chants en guise de chapitres, n’est pas seulement écrivain. A 30 ans, cet ancien élève de Normale sup, est détaché de la gendarmerie. S’il écrit, c’est par admiration pour Léon Bloy et Walt Whitman » (Le Figaro, 9 juillet 2011)

« François Esperet, auteur de Larrons, rompt les formes et unit des contraires, brûle des idées reçues et en consomme de nouvelles, évitant toujours la fétichisation, renversant minutieusement les idoles, juste pour trouver une note véritable, une mélodie harmonieuse, celle de l’humain dans son épaisse obscurité et aussi sa merveilleuse clarté. Chez cet écrivain et dans ce livre, il y a précisément la dénonciation de ce qui tue notre continent : la peur de l’inconnu parce que l’on a quelque chose à perdre, des richesses, des acquis, des certitudes sclérosantes, le tout sévèrement sanglé dans un singulier déficit de goût de l’Autre. Dans les pages de Larrons, il y a aussi le remède : l’appel à faire de nos inquiétudes un carburant, de nos noirceurs une arme de lucidité pour redevenir, au moins un peu, des « risque-tout »…  » (Eric Delbecque, Atlantico, 1er août 2011)

« Autre découverte : Larrons de François Esperet. L’auteur est normalien, capitaine de gendarmerie : un parcours atypique. Il a été également pendant plusieurs années officier à la section de recherches de Paris. Une écriture inédite, unique. François Esperet décrit le Paris obscur, des rencontres avec des caïds, des voyous, mais pas seulement. Des personnages toujours étonnants, des sentiments à vif. On croise Laurent, Sylvie, Jenny, mais aussi Sergeï, Eric ou Aziz, entre la rue Magenta, Flandre, et Oberkampf, un tableau de Paris jamais glauque, comme s’il y avait toujours de la lumière et finalement un brin d’espérance, même quand on touche le fond. On a l’impression de lire du slam, les phrases s’enchaînent ligne après ligne. Pas un seul point, pas une seule virgule. Une poésie brute, un vocabulaire riche et choisi. Un auteur qui observe ses personnages entre compassion et affection. Larrons, de François Esperet, c’est édité par les forges de Vulcain. »Chronique radio de Sophie Aurenche (RTL).

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