Concours de roman en partenariat avec DraftQuest (4ème édition)
ou comment un éditeur, en s’alliant avec un atelier d’écriture virtuel, peut trouver des textes plus achevés, originaux et maîtrisés…
Pour vous présenter ce concours, nous laissons la parole à DraftQuest :
La saison 4 de l’atelier d’écriture DraftQuest bat son plein. Il est encore temps de s’inscrire à cet atelier ludique, créatif et collectif, qui va vous accompagner dans l’écriture d’un roman. Pour vous encourager, cet atelier est aussi l’occasion d’un concours, que DraftQuest organise avec deux partenaires : Librinova et les Editions Aux forges de Vulcain. Librinova, nous vous en parlerons dans un prochain post. Aujourd’hui, parlons des Editions Aux forges de Vulcain !
Alors, parler des Forges, ce n’est pas simple car je suis (moi, David M.), à la fois créateur de DraftQuest et fondateur des Editions Aux forges de Vulcain. Cet entretien risquait un peu de ressembler à ces scènes du film Spiderman où le bouffon vert, incarné par Wilhelm Dafoe, parle à son reflet dans le miroir… Mais heureusement, il y a la communauté DraftQuest ! Donc, grâce à une petite discussion dans le groupe Facebook de DraftQuest, voici les questions et les réponses que vous vous posez peut-être !
Merci à Frédéric, Gustave, Lynda, Alexandra, Jean-Philippe, Marianne, Louise, Damiane, Matthieu et Sturm qui ont posé toutes ces questions !
Question : bonjour David, qu’est-ce que les Editions Aux forges de Vulcain offrent, dans le cadre de ce concours #osezlapublication ?
David : C’est un concours de publication de roman. Nous proposons à tous ceux et celles qui ont écrit un roman dans le cadre de la saison 4 de DraftQuest de le proposer à notre jury et de gagner, soit des formules d’autopublication chez Librinova, soit une publication aux Editions Aux forges de Vulcain.
Question : Ouh la, c’est pas un peu court, cinquante jours, pour écrire un roman ?
David : Il y a beaucoup de classiques de la littérature qui ont été écrits en trois semaines. Donc, même si parfois il faut sept ans pour écrire un roman, ce n’est pas une obligation. Ensuite, je sais très bien que nombre de manuscrits qui vont nous être envoyés seront des premiers jets inachevés. Ce n’est pas un problème. Un éditeur, cela juge aussi le potentiel narratif, esthétique, d’un texte. On retravaillera avec l’éventuel lauréat après les résultats. Plusieurs romans lauréats des précédentes éditions été des textes inachevés. Enfin, si l’on compare avec le NaNoWriMo, un super événement : le NaNoWriMo, c’est trente jours… Donc, quarante-cinq jours, c’est du luxe !
Question : okay. Concrètement, comment cela se passe ?
David : Eh bien, tu finis ton roman et, avant le 1er mai à minuit, tu l’envoies, sous format PDF ou Word, à cette adresse : contact@draftquest.com . Et, aux premiers jours de juin 2016, tu sauras si tu es lauréat !
Question : et un roman, c’est quelle longueur, environ ?
David : l’idéal, c’est 250000 signes, espaces comprises. Mais on peut travailler à partir de 100000 signes. Et il faut éviter les textes de plus d’un million de signes.
Question : et qu’est-ce qu’on gagne ?
David : alors, côté Librinova, on en parlera dans un prochain post spécifique. Et, côté Forges, tu peux gagner une publication… à condition que ton texte entre dans la ligne des Forges, bien sûr !
Question : QUOI ?!? C’est pas automatique ? Je veux dire, il n’est pas assuré qu’un texte issu de ce concours sera publié par les Forges ?
David : eh non. Les Forges sont une maison d’édition classique ! Pas classique dans leur ligne, mais classique dans leur mode de fonctionnement. Nous avons été créées pour creuser une ligne, et nous évitons les écarts. D’ailleurs, lors de la saison 3 du MOOC, il y avait quelques très bons textes, qui ont été primés (à raison !) mais n’ont pas été publiés aux Forges.
Question : bon, alors, qu’est-ce que les Forges publient ?
David : ce que l’on recherche, c’est ce que les Américains nomment de la littérature « speculative ». C’est un peu plus étendu que les « littératures de l’imaginaire ». Cela comprend aussi le réalisme magique.
Question : Donc, pas de jeunesse ?
David : Non.
Question: du livre illustré ?
David: Non.
Question : pas d’érotisme ?
David : Non.
Question : de polars ?
David : ah, si, peut-être. Tout dépendra du texte !
Question : et c’est tout, côté critères ?
David : disons qu’il y a d’autres critères, mais que je ne préfère pas trop rentrer dans le détail. Je pense que tu dois écrire ce que tu penses devoir écrire, sans trop anticiper les attentes d’un éditeur. Cela risquerait de te paralyser. Donc, écris ce que tu dois écrire, puis, tu verras bien !
Question : j’ai écrit un roman et, en toute honnêteté, je n’ai aucune envie de participer à la communauté DraftQuest. Par contre, j’aimerais bien que mon roman soit publié. Donc, est-ce que je peux, tel un passager clandestin, me créer un compte, soumettre mon roman au jury, et clore mon compte juste après ?
David : oui, bien sûr, tu le peux, même si c’est un peu dommage, à deux titres. D’une part, l’atelier DraftQuest pourrait t’aider : par son contenu, mais aussi et surtout par les échanges entre membres de la communauté. D’autre part, l’expérience a montré que les romans qui sont à mille lieux des quelques conseils du MOOC partent avec un petit handicap : raconter une histoire, avoir des personnages, etc. Mais les bonnes surprises sont toujours possibles : deux des très bons lauréats des dernières années sont des romans qui avaient été entamés avant le MOOC et simplement affinés au contact du MOOC. A proprement parler, ces textes n’étaient pas des « passagers clandestins », mais ils n’ont pas été intégralement écrits lors du MOOC !
Question : une dernière chose à ajouter ?
David : oui : le principal, c’est d’écrire. D’écrire régulièrement, avec plaisir. Le concours, c’est un moyen de se donner un objectif temporel. Mais la publication n’est pas le but de l’écriture. Le but de l’écriture doit d’abord être l’écriture : prendre du plaisir à écrire, y trouver une satisfaction artisanale, s’adresser à des lecteurs, aussi, mais pas nécessairement à travers le livre publié. Il y a plein de façons de diffuser son travail.
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