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Episodes 145 à 149 du « Journal d’un copiste » de François Szabowski

Suite de la publication en feuilleton du « Journal d’un copiste » de François Szabowski, dont les 180 premiers épisodes ont été édités par les Editions Aux forges de Vulcain sous le titre de « Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent ».

[Chaque lundi, retrouvez cinq nouveaux épisodes du Journal d’un copiste de François Szabowski, dont les 180 premiers épisodes sont rassemblés dans Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent, disponible ici.]

145. On ne peut pas aider les pauvres si eux-mêmes n’ont pas envie de s’en sortir

Clémence par le passé m’a déjà plusieurs fois fait comprendre que mon niveau intellectuel était inférieur à la moyenne des nantis, et Jules, hier, avec plus de savoir-vivre et je dirais de tendresse, m’a, lui, fait réaliser à quel point mon niveau culturel était bas. J’ai beaucoup de retard, je le sais, et si jusqu’ici mes origines modestes et mon parcours d’homme simple ne m’avaient jamais porté le moindre préjudice dans l’exercice du métier de copiste, il semble en revanche que la pratique du métier d’écrivain nécessite tout un nombre de connaissances culturelles, dont l’absence risque de me nuire si je veux grimper rapidement les échelons de cette filière professionnelle. Il va donc falloir, parallèlement aux travaux domestiques que m’inflige Clémence, non seulement que je poursuive le travail d’écriture, mais encore que je m’efforce de rattraper mon retard culturel. Je n’ai pas le choix. Je n’ai pas tardé hier et je suis retourné à la bibliothèque de mon quartier afin d’obtenir tous les livres dont Jules m’avait dressé la liste, mais aussi une dizaine d’autres, que le bibliothécaire a choisi à partir de l’échantillon de Jules, et j’ai cessé désormais de me laisser aller au farniente et à la douceur des choses, car le temps file et la vie de l’homme est désespérément courte. Je lis donc maintenant toute la journée, de longues heures pendant les phases de lecture en tant que telles, mais aussi à tout moment de la journée, pendant les tâches de ménage que j’exécute d’une seule main, tout en faisant la cuisine, les courses, sous la douche ou en sciant du bois : je ne gâche pas une seule seconde de mon temps, et j’avance relativement vite puisque j’arrive ainsi à lire une dizaine de livres par jour. Il n’y a en définitive que quand j’écris que je cesse de lire, ce qui me permet de me reposer tout en travaillant. Je suis parvenu maintenant à une certaine forme de dextérité mentale, qui me rend en outre capable, quand Clémence rentre le soir, de ne pas interrompre ma lecture pendant que je parle avec elle. Cela l’a étonné au début, mais elle comprend ma volonté de m’élever socialement et cela ne la gêne plus maintenant que je continue à lire quand nous nous embrassons. J’écoute aussi la nuit, allongé dans le lit, au casque, des livres lus à haute voix enregistrés sur un baladeur numérique, mais malheureusement je finis toujours par m’endormir et une grande partie du texte m’échappe. C’est dommage, mais ce n’est pas non plus si grave. Je remets les bouchées doubles le lendemain.

146. Celui qui aime vraiment son travail n’a pas besoin d’argent

Labeur, développement personnel, et don de soi à la communauté, à travers les tâches domestiques que j’exécute au profit de Clémence, ma vie depuis quelques jours est un modèle pour la société et je m’en félicite : mon travail d’écriture se poursuit à belle allure, j’ai déjà découvert tout un pan de la littérature mondiale par l’intermédiaire de mes lectures intensives, et l’appartement, quant à lui, n’a jamais été aussi propre. Clémence, bien sûr, trouve toujours quelque chose à redire, et, tout en exprimant son admiration pour ma hargne, se demande si ma consommation massive de stimulants à base de bière et autre caféine, accompagnée de nuits courtes, ne risque pas un jour de nuire non seulement à ma santé mais aussi à la qualité de mon travail. Elle a un regard perplexe également devant les piles de livres qui s’entassent dans mon bureau, et m’a dit avoir remarqué sur mon visage des mouvements de contraction incontrôlés qu’elle assimile à une forme de surmenage, quand j’y vois au contraire le signe d’un corps en éveil, ce que m’a confirmé ma dernière visite à Jules, à qui je suis venu apporter ma nouvelle fournée de textes. Il a à nouveau écarquillé les yeux en hochant la tête après en avoir lu quelques-uns, on aurait pu croire qu’il avait l’air un peu effrayé si un léger sourire ne pointait pas à ses lèvres, mais il m’a dit finalement que c’était très intéressant et qu’il allait les transmettre au plus vite aux responsables de la revue, car le prochain numéro était justement en phase de réalisation. J’avais joint un RIB à ma liasse de feuillets, mais il me l’a rendu, hilare, en me disant que les textes publiés dans les revues ne faisaient l’objet d’aucune rémunération. J’étais sur le point de lui reprendre les feuillets, atterré, mais il n’a pas voulu lâcher et m’a expliqué qu’il ne s’agissait pas de ma part d’un don, mais d’un investissement pour l’avenir, car la publication dans une revue était une passerelle, qui permettait à l’auteur d’accéder à une publicité auprès des offreurs d’emploi qu’étaient les éditeurs, et qui, derrière les apparences d’un travail gratuit, représentait donc en réalité une promesse de gains futurs. J’ai hoché la tête, impressionné de découvrir ainsi peu à peu les rouages d’un univers professionnel complexe et atypique, qui jusqu’à une date récente était pour moi une terre inconnue, et nous avons finalement levé nos canettes à la santé de ma réussite, car, disait-il, publier des nouvelles dans une revue d’importance juste avant la sortie d’un premier roman était une conjoncture extrêmement favorable, et il m’a demandé à ce propos pour quelle date exactement était prévue la sortie de mon roman. J’ai été saisi d’effroi en réalisant que je n’avais eu aucune nouvelle de l’éditeur – obnubilé que j’ai été ces mois derniers par les histoires de déménagement de Clémence –, et je l’ai quitté précipitamment pour aller tirer cette affaire au clair.

147. La meilleure forme de révolte, c’est la soumission

J’ai eu mon éditeur aujourd’hui au téléphone, il sortait d’une séance de musculation avec d’anciens collègues, et il m’a dit, légèrement essoufflé encore, que si j’avais des questions à lui poser nous pourrions parfaitement nous retrouver en début de semaine prochaine pour déjeuner, il connaissait un restaurant dans une petite rue de mon quartier qui avait du très bon rosé, je lui ai demandé si le repas serait offert, il m’a répondu avec un petit rire que c’était bien entendu la maison qui régalait et nous nous sommes mis d’accord pour 13h. J’ai été soulagé et j’ai pu reprendre ma lecture, que j’avais interrompue exceptionnellement pour cet appel d’importance, décidant de laisser l’écriture de côté pour aujourd’hui. J’ai passé la journée à faire le point, entre ménage et lecture, et à me détendre pendant de longs moments avec Clémence qui, victime d’un refroidissement, avait pris un congé pour soigner son mal et est restée toute la journée allongée sous la couette. Le chat Roger était inquiet de la présence – inhabituelle en journée – de Clémence dans l’appartement, et n’a pas osé sortir de son panier en haut de la bibliothèque. Il a sans doute bien fait, car Clémence est un être fragile, mentalement ambigu, sujet aux humeurs et autres volte-faces, et si elle se montre parfois tendre avec l’animal lorsque celui-ci est immobile et silencieux, elle continue, en dépit de mes protestations, à le châtier sans la moindre pitié par de longues séances de douche à chaque fois qu’il laisse échapper le plus petit miaulement. Son attitude envers moi connaît les mêmes revirements inattendus, et, après plusieurs semaines d’esclavagisme inhumain, elle s’est montrée aujourd’hui avec moi, sans doute légèrement amoindrie par la maladie, d’une tendresse surprenante, et, en me voyant passer l’éponge sur la tringle à rideaux et la serpillère sur les cloisons, m’a dit que je n’étais pas obligé de laver tous les jours l’appartement de fond en comble. Il suffisait de le maintenir en ordre au jour le jour, de nettoyer au fur et à mesure. En un mot, j’étais beaucoup trop zélé à son goût, et la baignoire par exemple n’avait pas non plus besoin d’être récurée quatre fois par semaine. Je lui ai répondu, hautain, que faire le ménage à moitié n’était pas du travail, mais que c’était elle qui décidait et que je ne me le ferais pas dire deux fois. J’ai passé le reste de la journée au lit, un livre à la main et Clémence sur l’épaule.

148. Il faut se maquiller pour être beau

Ces périodes de grand froid ont usé la résistance de Jules, et il procède maintenant à ses exercices spirituels directement au bistro, où je l’ai retrouvé en fin de matinée. Il m’a appris, très heureux pour moi, que les responsables de la revue avaient décidé de publier quatre de mes nouvelles, et qu’ils avaient pu, à la dernière minute, les insérer dans le numéro qui sortait la semaine prochaine. J’étais très heureux moi aussi, et je maniais mon manche à balai avec assurance, car je savais que les éditeurs en lisant mes textes seraient emballés et n’allaient pas tarder à me proposer des contrats juteux qui me feraient enfin sortir de la misère, mais Jules restait soucieux, et, tout en admettant que s’ouvrait pour moi un avenir doré, m’a confié que, si les textes lui plaisaient, il avait beaucoup de réserves en revanche concernant le nom de plume que je m’étais choisi. Je lui ai répondu que je n’avais rien choisi, et que François Chabeuf était mon véritable nom, qu’il sentait bon la France et que je n’en avais pas honte. J’étais très fier d’être Français car la France était un grand pays qui avait inventé les droits de l’homme et la francophonie et qui avait tout de même participé à deux guerres mondiales mais Jules m’a interrompu en faisant la grimace et m’a expliqué que ce n’était pas une question de fierté, mais de poésie. Pour vendre beaucoup de romans et amasser des gains, il ne suffisait pas d’écrire de bons livres. Il fallait aussi faire rêver le lecteur – que le nom de l’auteur, le titre du livre et l’objet lui-même lui donnent l’impression qu’il allait s’évader, s’aérer, découvrir de nouveaux horizons. François Chabeuf, d’après lui, n’était pas assez vendeur, et il était primordial, si on voulait devenir un grand écrivain, de choisir un bon pseudonyme. Connaissais-je des écrivains qui s’appelaient Jean-Louis Mougeot ? Patrick Lambert ? Yves Roux ? Non. Il fallait faire rêver, il fallait quelque chose qui sorte de l’ordinaire, fasse référence à un « ailleurs », je l’écoutais en hochant la tête et nous nous sommes mis tout de suite à chercher ensemble. Cela pouvait être la France éternelle du temps passé, avec François de la Chaboverie ; cela pouvait être l’étranger, l’aventure, les plaines sauvages de l’ouest américain avec Frank Chabson ; Francesco Cabovini pouvait évoquer, lui, l’amour et le soleil et me gagner ainsi un large public féminin ; on pouvait sinon faire référence aux mystères de l’âme slave – très porteur en littérature – avec Tchabovenko, Szabowski, et soudain Jules a frappé du plat de la main sur le comptoir, car il venait de se souvenir de mon enfance passée au milieu des ours, symbole de la Russie ! il y avait là un pont avec le monde slave, ça semblait évident et il m’a demandé, enthousiasmé, ce que j’en pensais. Je lui ai répondu, tremblant d’émotion, qu’il était sans doute meilleur juge que moi, mais que, d’un point de vue de copiste, Szabowski me plaisait beaucoup car le z, le w et le k étaient de très belles lettres à écrire et donnaient c’est vrai du relief à mon nom. Je m’imaginais déjà en train de former ces lettres sur les livres lors des séances de dédicaces, une foule attendant devant moi, et Jules, emballé, a commandé une nouvelle tournée pour célébrer mon baptême. François Szabowski… C’était très beau, indéniablement, et pendant que Jules me parlait des auteurs d’Europe de l’est et de la magie de la steppe en faisant de grands gestes, je savourais en silence le cruchon de vodka qu’il avait commandé pour l’occasion. Je n’avais jamais bu de ce breuvage et j’étais très intéressé. L’alcool était fort, tonique, rude, sans chichis, je me perdais dans les songes et je me suis réveillé quelques heures plus tard allongé dans le lit, brumeux mais heureux, Clémence était à côté de moi à mon chevet, une bassine sur les genoux, et me souriait. Je lui ai souri à mon tour, j’ai voulu me redresser pour l’embrasser et lui faire partager mon enthousiasme, mais elle m’a repoussé gentiment vers le lit, et m’a dit, d’une voix douce, qu’il valait mieux que je dorme.

149. Il n’y a pas que le ski dans la vie

Mon état physique ce matin au réveil, me confirme mes impressions de la veille, à savoir que la vodka est effectivement un alcool très rude, et c’est le front lesté, mon manche à balai oscillant dangereusement au gré d’une démarche hésitante, que j’ai rejoint à midi le petit restaurant où mon éditeur m’avait donné rendez-vous. L’établissement était minuscule et encombré d’une multitude de tables mobiles, qui se déplaçaient régulièrement d’un bout à l’autre de la pièce sur le sol glissant qui luisait, et scintillait, même, à la lumière de puissants néons qui m’ont forcé à garder en permanence une main en visière tandis que l’autre, brandissant le balai, régulait la circulation houleuse des tables au fur et à mesure de ma progression. J’ai poussé un cri de joie au sortir de la mêlée, en reconnaissant le visage inquiet de l’éditeur qui venait à ma rencontre au milieu des cris des autres clients, et je suis tombé dans ses bras, soulagé, tandis qu’il me menait à notre table. Il m’a fallu de longues minutes et plusieurs quignons de pain, réquisitionnés par l’éditeur auprès des responsables de l’établissement et qu’il m’a fait ingurgiter à la suite, pour que je m’habitue peu à peu au mouvement d’oscillation de la pièce, qui, l’éditeur l’a admis lui-même en souriant, était tout à fait déroutant. Je lui ai fait part rapidement, dans un hoquet, des résolutions que j’avais prises quant à mon pseudonyme, en lui parlant de la profonde influence qu’avait exercée les écrivains d’Europe de l’est sur mon art littéraire, ainsi que des fréquents séjours que j’avais faits là-bas durant mon enfance en contact avec la faune et la flore locales. Ce n’était donc pas une question de panache ni de tape à l’œil, mais tout simplement une question d’identité, et – ai-je ajouté, les yeux écarquillés, en pointant l’index contre ma poitrine – d’honnêteté par rapport à ce que j’étais VRAIMENT. Il m’a répondu, indécis, que c’était moi qui étais seul juge, mais que c’était vrai, maintenant que je le lui disais, il trouvait effectivement qu’il y avait dans mon écriture quelque chose d’indéniablement slave. J’ai hoché lourdement la tête et je lui ai annoncé ensuite la bonne nouvelle, à savoir que j’avais publié quatre textes dans une revue. Il était très heureux évidemment bien qu’un peu perplexe, car, dit-il, il ne me connaissait pas de tels réseaux, je lui ai répondu que j’avais beaucoup traîné dans les squares ces derniers temps et il a laissé échapper un petit rire. Il a été plus mitigé quand je lui ai appris – j’avais oublié de lui dire – que, afin d’éviter qu’il n’y ait d’amalgame avec le roman, j’avais préféré faire publier ces nouvelles sous mon ancien nom. Il a poussé des hauts cris et a dit que j’étais un abruti, puis il s’est repris et s’est excusé pour son langage, en me disant que c’était sans doute dommage que je n’aie pas su profiter d’une façon plus avantageuse et disons raisonnable de la conjoncture extrêmement favorable que représentait pour moi le fait de publier des nouvelles dans une grande revue à quelques semaines de la sortie d’un premier roman. Abruti était un mot comme ça, qui était sorti sans y penser et il ne fallait pas que je m’en offense et ce qui comptait c’était le roman mais je l’écoutais d’une oreille confuse car le rosé se mariait mal avec les souvenirs de la vodka de la veille et j’ai rebondi en lui demandant à quelle date justement le roman serait mis en vente, car c’était diable pour cela que je l’avais appelé. Il a commencé à me dire qu’ils avaient un peu de retard malheureusement et que rien ne serait prêt avant au moins un ou deux mois mais à vrai dire le pichet était vide, je déclinais, tout cela m’apparaissait très lointain et j’avais hâte de rejoindre l’appartement pour digérer toutes ces émotions. Nous nous sommes donc levés de table tout de suite après le café, que j’ai avalé comme un verre d’eau, et nous sommes sortis sur le trottoir, où l’oscillation générale propre au restaurant perdurait. L’éditeur, bienveillant, m’a porté sur son dos jusqu’au pied de mon immeuble car la fatigue était vraiment trop grande et m’avait ôté toutes mes forces, puis il m’a redonné mon balai, et, épuisé mais radieux, je lui ai serré vigoureusement la main. Il s’est éloigné d’un pas rapide, jetant régulièrement des petits coups d’œil derrière lui, et j’ai réussi finalement à pousser la porte de l’immeuble, avant d’entamer, vaille que vaille, l’ascension des escaliers.

RAPPEL DES ÉPISODES PRÉCÉDENTS (140-149) :

DEPUIS SON RÉTABLISSEMENT PSYCHOLOGIQUE ET SA RÉINSERTION DANS LE MONDE DU TRAVAIL, CLÉMENCE EST DEVENUE UN POTENTAT SANS CŒUR ET ME RÉDUIT À UN ÉTAT DE DOMESTIQUE ESCLAVE, MAIS JE PARVIENS GRÂCE À L’AIDE DE MON NOUVEL AMI JULES À TROUVER DE NOUVELLES FORMES D’EXPRESSION LITTÉRAIRE, DE FAÇON À POUVOIR CONTINUER À ÉCRIRE EN DÉPIT DE MON EMPLOI DU TEMPS CHARGÉ, ET L’ENTREPRISE EST COURONNÉE DE SUCCÈS PUISQUE JE RÉUSSIS À PUBLIER 4 NOUVELLES DANS UNE REVUE DE STANDING. IL SE CONFIRME DONC BIEN QUE J’AI DE TRÈS GRANDES COMPÉTENCES TECHNIQUES DANS LE DOMAINE DE L’ÉCRITURE DE LITTÉRATURE, MAIS JE RÉALISE AUSSI QUE MON ENFANCE PASSÉE DANS LA MISÈRE CONTRARIE MA MARCHE IRRÉSISTIBLE VERS LE SOMMET, AUSSI JE M’ÉCHINE DÉSORMAIS, EN PLUS DE MES TRAVAUX D’ÉCRITURE ET DE MÉNAGE, À RATTRAPER MON RETARD INTELLECTUELLO-CULTUREL PAR D’INTENSES SÉANCES DE LECTURE DE LIVRES. J’AI PAR AILLEURS, DANS LE MÊME ORDRE D’IDÉES, DÉCIDÉ D’UTILISER UN NOM DE PLUME PROPRE À DISSIMULER MES ORIGINES MODESTES AINSI QU’À STIMULER L’IMAGINAIRE DE MES LECTEURS : SI LES NOUVELLES, ELLES, SERONT ENCORE PUBLIÉES SOUS LE NOM DE FRANÇOIS CHABEUF, LE ROMAN ET MES ŒUVRES ULTÉRIEURES PORTERONT LE NOM DE FRANÇOIS SZABOWSKI, QUI ÉVOQUE LE RÊVE DES MONDES SLAVES, ET NE MANQUERA PAS DE M’APPORTER, TRÈS BIENTÔT, LA GLOIRE QUE JE MÉRITE.

A SUIVRE…