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La presse en parle

Et je me suis caché

De Geoffrey Lachassagne

Collection : Fiction

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« Pour insuffler la vie au personnage de Titi, l’écrivain s’est efforcé de transcrire un franc-parler adolescent qui ne ressemble à aucun autre : nulle caricature et nulle facilité, nous sommes à des lieux du langage stéréotypé du petit voyou banlieusard ; Titi s’exprime dans un style qui lui est personnel, se nourrissant d’une insolente familiarité, d’une vulgarité convenue, d’un je-m’en-foutisme affûté, d’expressions branchées et de termes désuets probablement empruntés aux sexagénaires de son village, et à cet enchevêtrement de mots s’ajoute un charme campagnard involontaire ainsi qu’une poésie bucolique inconsciente, enfantée par de trop nombreuses rêveries sous l’astre brûlant.
Ce langage indéfinissable, association originale de l’argot d’une jeunesse crapuleuse et du patois d’une Corrèze poussiéreuse, se révèle sublime de spontanéité et de vraisemblance. Déconcertante douceur et brusque verdeur s’entremêlent dans des ébats incongrus, dévoilant un texte d’une beauté insoupçonnée, piquante et aigre comme du vinaigre car les mots portent en eux les souffrances du jeune garçon, ainsi que ses faiblesses. » (Jennifer Wepierre, 8 juin 2013)

« […] picaresque, haletant, drôle, cru, déchirant, écrit à fleur de nerfs; à très haute tension, ‘Et je me suis caché’ m’a saisi à la gorge et ne m’a pas lâché » (Jean-Marc Flapp, Revue Dissonances, été 2014)

« Ce mélange des genres, Geoffrey Lachassagne le manie à merveille. Les deux (puis trois) voix sont extrêmement originales, et pas une faille dans le décor sur plus de 200 pages… La plume a de le trempe : chacun des caractères, de premier plan ou non, est un manifeste, une proclamation singulière d’existence, une grammaire sensible. » (Lucie Eple, 22 avril 2013)

Le 13 février 2013, Richard Gaitet, dans la Nova Book Box, sur Radio Nova, lit un extrait du roman de Geoffrey Lachassagne, « Et je me suis caché ».

 

« Suite de poèmes, donc, que ces morceaux tantôt hilarants, tantôt débordants de crudité écorchée. Mais aussi suite d’aventures, de rencontres, d’errances, de grosses bêtises, de tentatives de fugues, d’agressions fantasmées ou réelles, vécues à travers le regard et la langue d’enfants en danger. » (Olivier Thuillas, 15 avril 2013)

« Il est des histoires d’enfants et d’adolescents qui ne disent pas grand-chose aux adultes, ni même aux premiers intéressés. Celle de Titi et Jérémie « parle » au sens plein du terme, et en tout cas ne peut laisser le lecteur indifférent, quel que soit son âge. Ce sont leurs voix mêmes que l’on entend, avec leurs mots, leurs phrases, leurs cris, leurs rires, leurs pleurs, leurs prières, leur lyrisme, les voix d’enfants plutôt perdus dans un monde dont, sur le mode brutal ou sur le mode affectueux, ils se sentent rejetés, et qu’ils cherchent à fuir, d’une manière ou d’une autre. » (Jean-Pierre Longre, 11 février 2013)

« Trois enfants chez leur grand-mère corrézienne. Chacun a ses rêves, ses attentes et son imaginaire. Des univers que Geoffrey Lachassagne parvient à saisir et restituer dans sa prose inventive. Il mêle différents registres, du poétique au trivial, ce qui peut dérouter de prime abord. Mais, au fil des pages, on comprend que ces jeux avec les mots et les sens est la grande force de ce premier roman. » (La Montagne, 31 mai 2013)

« Rares sont les livres qui m’ont emporté comme celui-ci. Le récit s’est arrêté, mais Jules, Titi et Jérémie continuent de me hanter… » (Libfly, 20 mai 2013)

« En conclusion, il faut : i) avoir les idées larges ii) être prêt à être transporté assez loin iii) accepter le flou historique (sociétal même) et géographique pour apprécier ce roman qui pourrait bien, en 2100, être redécouvert par nos descendants en mal de poésie. » (Quand Le Tigre lit, 30 décembre 2012)