Inscrivez-vous à notre newsletter

Résultats de recherche

Aux forges de Vulcain > Résultats de recherche pour Un an

La personne âgée est un animal à sang chaud (1/6)

 
Premier extrait :
La personne âgée est un animal à sang chaud

 

La version audio :

 

La version texte :

La nuit est noire et je n’entends rien. Je suis couché sur le flanc. Je sens la masse chaude de Rose lovée contre mon dos. Elle doit ronfler sans doute, mais j’ai pris soin de mettre des bouchons d’oreille, que j’ai doublés d’un bandeau élastique en tissu éponge, qui recouvre complètement les lobes et maintient ma

Un Ange noir à propos de Le Puits au bout du monde : La Route vers l’amour de William Morris

« L’histoire défile à toute allure et l’on ne voit pas les pages se tourner lorsque l’on arrive à la fin de cette Route vers l’amour. Et alors, une seule chose nous vient à l’esprit : Vite, il me faut le livre 2 ! » (Un Ange noir, 15 juin 2013)

Un Ange noir à propos de Le Pays creux de William Morris

« Le pays creux nous prouve qu’il n’y a nul besoin de plusieurs centaines de pages pour nous immerger dans une histoire féerique, et nous offre un fascinant périple au fil de la plume de William Morris. » (Un Ange noir, 31 mai 2013)

Un Ange noir à propos de Un rêve de John Ball de William Morris

« Un rêve de John Ball ne manque donc pas d’attrait que ce soit pour le côté historique avec cette figure emblématique qu’est John Ball, pour la réflexion que nous pousse à avoir William Morris et pour la qualité du récit et la rapidité avec laquelle celui-ci peut se lire tant on est vite emporté dans ce voyage onirique dans le passé. » (Un ange noir, 28 mai 2013)

Un Ange noir à propos de Le Lac aux îles enchantées de William Morris

« C’est pourquoi, lorsqu’arrive le final de ce récit, nous sommes à la merci de William Morris qui nous mène là où il le veut, vers un dénouement que certains espéreront et que d’autres n’auront peut-être pas pu prévoir. Mais, quel qu’il soit, le roman aura accompli de fort belle manière sa besogne qui est de nous transporter très loin pour notre divertissement et notre plaisir… » (Un Ange noir, 17 avril 2013)

Un an de Antoinette Ohannessian

Un An propose une expérience de la durée. Le livre participe à un dispositif plastique dans lequel il est pensé comme le pendant d’une œuvre vidéo (présentée à partir du 17 mars 2012 à la galerie Alain Gutharc) ; chacune de ces deux expressions donne à lire le même texte dans le rapport au temps et à l’espace qui lui est propre.

Tandis que le texte défile comme un générique sur l’écran vidéo, il démarre dès la première de couverture de l’ouvrage, transgressant les codes de présentation canonique du livre. Le lecteur se trouve immédiatement en prise avec le flux des 365 jours, au cours desquels l’auteure a confronté le flux de sa vie personnelle avec celui de l’information continue.

La violence et la succession ininterrompue des catastrophes naturelles et des guerres contrastent avec la sobriété de la poétique de la localisation et du positionnement spatial, avec laquelle Antoinette Ohannessian décrit son quotidien et qui n’est pas sans évoquer l’art conceptuel des années 1960-1970.

Un rythme s’installe dans la lecture de cette prose qui travaille l’énonciation et dont la forme ramassée fait front à la langue percutante des informations. Dans cet écart qui parle de la déconnexion de notre vie quotidienne avec le monde médiatique, apparaît progressivement une troisième dimension, qui rend compte de la réalité que nous vivons.

Jours de sang de Sue Rainsford

Anna et Adam sont jumeaux. Ils habitent une commune abandonnée, dans un paysage changeant, au milieu duquel ils se préparent à un événement apocalyptique qu’ils croient imminent.  Adam monte la garde le jour, Anna la nuit. Ils ne se croisent qu’à l’aube et au crépuscule. Leur seul compagnon est Koan, ancien chef de la commune, qui exerce encore un contrôle intrusif sur leurs rituels quotidiens. Mais le retour d’un habitant de la communauté les oblige à remettre en question tout ce qu’ils croyaient avéré. 

Traduit de l’anglais (Irlande) par Francis Guévremont